
USA 2018
25 mai - 9 juin 2018
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Ici l'Amérique !
Nous nous doutons, Cissou et moi, que vous attendez nos messages en trépignant d'impatience. Le 25 mai, nous voilà donc repartis une 7e fois en terre américaine. Les 9 heures de voyage via Londres nous ont semblé plus aisées que lors de nos expéditions précédentes avec deux bémols :
- la délicieuse cuisine de notre Britannique préférée, notre chère Brenda, ne nous avait pas préparés à l'ignoble salmigondis servi à bord de British Airways
- les sièges de l'avion nous ont semblé plus étroits, mais j'en entends qui suggèrent que peut-être ça ne venait pas du contenant, mais du contenu...
C'est à Denver que nous avons atterri. L'Amérique de Trump nous a semblé plus efficace côté accueil : notre première découverte a été celle des automates pour le scan des passeports, des empreintes digitales et la photo Il y avait l'équivalent à Marseille au départ, mais sans la photo. Ou alors, c'était bien discret. Ce qui ne dispense pas du bref entretien au guichet du policier des frontières, mais semble accélérer le processus. Moins de 2 heures entre le moment où l'avion a posé ses roues sur le tarmac et celui où nous sommes entrés dans la chambre d'hôtel. Y compris la récupération de la voiture.
Première surprise : Francis pensait que nous serions près du centre-ville, mais l'aéroport de Denver est entouré de plein de rien. 30 ou 40 km à la ronde, il y a de la prairie, enfin des carrés d'herbe dans un camaïeu de verts et de jaunes, soigneusement clôturés, même s'ils n'ont l'air de servir à rien (pas de culture, pas de bétail), sillonnés de larges routes à 2 fois 2 ou 3 voies, avec des terre-pleins centraux pouvant accueillir un terrain de foot, où la circulation est fluide, et même assez ... tonique.
Nous avons choisi un beau SUV, un 4x4 Subaru Forester du plus joli vert lichen. Lors de la prise en main, nous avons presque eu l'impression qu'il nous faudrait un escabeau pour y grimper et on se croyait déjà les maîtres du monde. Mais dès qu'on s'est retrouvés dans la circulation, on s'est rendus à l'évidence : on était à peine dans la moyenne, entourés de véhicules tous plus monstrueux les uns que les autres. Tout est une question d'échelle : au Canada, la Nissan Rogue nous avait semblé rien que normale et les locaux pensaient que c'était même un peu juste. Et quand on l'a vue près de chez nous sous le nom de X-trail, dans le paysage, c'est quasi un camion.
Donc, dans la prairie-qui-sert-à-rien, on rencontre par moment, après 5 ou 10 km de ce désert verdoyant, un agglomérat de constructions : quelques maisons avec un mall, ces sortes de mini-centres commerciaux en bande à ciel ouvert, avec une supérette, une banque, un resto rapide mexicain, une station-service ou plus loin un groupe de gros hôtels et pas grand chose d'autre, comme là où nous avons dormi
Deuxième surprise : la météo. Cissou s'était bien renseigné, il regardait tous les jours la température de Denver : 6°, 8° et ensuite on devrait aller en montagne, où l'on n'était pas sûrs que les routes seraient déneigées. Forts de l'expérience canadienne, on avait tout prévu : polaires, bonnets et gants. On se disait que pour les raquettes, on se fournirait sur place. Aussi les 32° orageux qui nous ont accueillis à Denver nous ont un peu surpris. Bien sûr, il va nous falloir compléter la garde-robe et comme Cissou adore le shopping, ça tombe bien, hein ?
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