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- Tableaux de Claude Picard
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1038 hits - Le bonheur retrouvé
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740 hitsCe tableau est l'image d'un bonheur retrouvé. Deux choses sont "remarquables" dans ce tableau. Les jpes rayées des femmes sont une mode acadienne. Elles étaient de très habiles tisserandes et elles ont initié les Belliloises à l'art du tissage. La culture de la pomme de terre a débuté à Belle-Ile vers 1770, bien avant Parmentier, en raison des circonstances historiques. Les Anglais en ont amené dans leurs navires entre 1761 et 1763 et les Acadiens qui connaissent ce tubercule l'ont cultivé dès leur arrivée en 1765.
(Texte et tableau du musée d'art et d'histoire de la Citadelle Vauban à Palais, Belle-Isle-en-Mer)
- Le débarquement à Belle-Ile
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989 hitsNous sommes en 1765. Les 78 familles acadiennes viennent d'arriver sur notre île. A chacune de ces familles, on a attribué une parcelle de terre par acte d'afféagement, ainsi que du bétail et des instruments de labour. Mais les villages sont à reconstruire après l'occupation anglaise.
Les Acadiens ne savent pas construire de maisons en pierre. Ils sollicitent l'aide des Bellilois et cette entraide va favoriser leur intégration.
Début octobre 1765. Les Anglais ont quitté Belle-Ile depuis deux ans et la citadelle a relevé ses murs.
Depuis des mois, deux hommes s'activent pour faire venir à Belle-Ile des familles acadiennes exilées à Morlaix et à Saint-Malo : la Baron de Warren, gouverneur de l'île et l'Abbé Le Loutre, l'aumonier des Acadiens. Enfin, après bien des tractations, le 29 septembre 1765, les premières familles débarquent au port de Palais et les arrivées vont se faire par groupes de familles, de semaine en semaine, jusqu'au mois de novembre.
C'est une de ces arrivées à laquelle nous assistons. La grève est pleine de monde. Les chaloupes chargées de colons acadiens abordent l'une après l'autre sous l'oeil des soldats du Roi. Tout le monde est là pour les accueillir et d'abord le Baron de Warren, assis. L'Abbé Le Loutre va d'un groupe à l'autre, et l'inspecteur Isambert, représentant du Roi.
Les arrivants doivent se faire inscrire sur un registre et c'est justement le tour de Joachim Trahan et de sa jeune épouse Marie Duau qui porte dans ses bras la petite Anne à peine âgée d'un an.
Sur la gauche, les Bellilois observent avec méfiance l'arrivée de ces étrangers avec lesquels ils vont devoir partager les terres ...
(Texte et tableau du musée d'art et d'histoire de la Citadelle Vauban à Palais, Belle-Isle-en-Mer)
- Le grand dérangement
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838 hitsEn 1755, l'Angleterre s'empare de toutes les colonies françaises du Canada. Les Acadiens sont alors persécutés et déportés. Embarqués de force sur des navires à destination de l'Angleterre, ils resteront détenus 7 longues années dans les prisons anglaises de Portsmouth, Plymouth et Liverpool. Ils sont ensuite rapatriés en France à Morlaix et Saint-Malo. La décision est prise d'installer 78 familles acadiennes à Belle-Isle-en-Mer.
En 1755, le bonheur acadien n'est plus qu'un souvenir et c'est l'heure de la déportation. Sept mille Acadiens, familles séparées et dispersées, seront déportés vers les côtes de l'Atlantique, la Louisiane, l'Angleterre et même les îles Malouines ...
Ceux des paroisses de la Grand'Prée et de la Rivière-aux-Canards sont réunis sur la grève de la baie du bassin des Mines dominée par le Mont Blomidon. Les soldats anglais les embarquent, souvent de force, dans des chaloupes pour les conduire aux grands vaisseaux qui mouillent au loin.(Texte et tableau du musée d'art et d'histoire de la Citadelle Vauban à Palais, Belle-Isle-en-Mer)
- Le bonheur à la Grand'Prée
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1332 hitsNous sommes en 1750. Voilà un siècle que les Français de Vendée et du Poitou ont été envoyés en Acadie pour coloniser cette province que le roi possède au Canada. Travailleurs, ils ont fondé une communauté solidaire fondée sur le respect de la morale et de la religion catholique. Mais le bonheur va être de courte durée ...
Dans le bassin des Mines, au centre de l'Acadie au début du XVIIIe siècle, non loin du village de la Grand'Prée, c'est le temps de la fenaison. Les villageois s'affairent dans la prairie humide pour mettre en meules le foin séché au soleil d'été. Ces petites meules sont disposées sur de courts pilotis, car le sol reste humide et, çà et là, l'eau se devine sous l'herbe coupée. Ces prairies ont été conquises grâce aux aboiteaux, système d'assèchement permettant de convertir des marais en terres arables, très fertiles.
En haut à droite du tableau, on voit la levée qui serpente, véritable rempart contre la mer que l'on devine à l'horizon, dominé par le Mont Blomidon ...
Les maisons du village se groupent autour de la petite église et du moulin à vent. Les cheminées fument légèrement alors que vaches et moutons paissent dans la prairie, c'est l'illustration de la paisible activité agricole du peuple d'Acadie ...(Texte et tableau du musée d'art et d'histoire de la Citadelle Vauban à Palais, Belle-Isle-en-Mer)